Les échanges de chevaux par le commerce entre tribus furent courants dés le début du XVIII ème siècle. Ainsi les Nez-Percés devinrent rapidement des cavaliers émérites.
Cette mobilité supplémentaire procurée par le cheval leur permis d’étendre leur territoire de cueillette et de chasse, tout en changeant leur vie.
La vie quotidienne :
Avant l’arrivée du cheval, les tribus indiennes des Plaines utilisaient de robustes chiens pour transporter leurs biens (couverture du tipi, etc…) sur des travois (structure en V, formée de 2 perches, liées ensemble par des attaches en cuir), lors de leurs déplacements vers les campements d’hiver ou d’été, ou lors de la chasse au bison. Les chevaux leur permirent par la suite de pouvoir transporter des charges beaucoup plus lourdes.
Le cheval fut très vite intégré au mode de vie des différentes tribus et devint un précieux compagnon.
La chasse :
Les chevaux ont beaucoup facilité la chasse aux gros gibiers tel le bison, le cerf ou l’élan, en permettant de les suivre sur de plus grandes distances et de gagner en efficacité lors des attaques (rapidité, etc…).
La vie sociale :
Posséder un cheval était un signe de réussite sociale : les chefs (politiques ou religieux) sans oublier les sages-femmes, faisaient état de leur richesse en chevaux.
Celui-ci constituait également le plus prestigieux des cadeaux (il était courant qu’un nombre de chevaux très important, pouvant dépasser la centaine, soient échangés lors de mariage).
Sur certaines des photos, on peut voir le soin que les Indiens prenaient à décorer leur monture (parures, peintures,…). En tant de guerre la préparation du guerrier et de son cheval était très importante, chacun se devant d’être le plus beau possible (pour se présenter aux esprits en cas de mort).